Un peu de repos...

Un vent froid s'engouffra soudain dans l'église. les gigantesques portes de métal s'étaient ouverte, laissant entrevoir un corps mince et frêle dans l'encadrement. Le vent fit entrer quelques flocons de neige qui dansèrent un moment dans la lumière avant de se poser sur le sol de pierres froides et de fondre devant la chaleur dégagée par tout les réfugiés.
Le jeune homme qui avait ouvert les portes entra rapidement et se dirigea d'un pas assuré vers une colonne immense qui soutenait le plafond. Un sabre en travers des hanches, un morceau de tissu lui masquait le bas du visage, comme pour les assassins des temps anciens, ne laissant voir que ses yeux, bleus sombres et ne laissant transparaitre aucune humanité.
Son humanité avait disparue en même temps que le reste de sa vie, en même temps que sa famille, ses amis. Seule une partie avait subsistée, et il l'avait à son tour perdue quelques semaines plus tard. Une image de jeune fille passa devant ses yeux, et il tomba à genoux, les mains sur les tempes. Réfrénant une envie de tuer toujours présente dans ses moments là, le jeune homme gagna une place vide dans l'ombre de la plus haute colonne et s'appuya contre le mur. remontant les jambes sous sa poitrine, il ferma les yeux et appuya son front sur ses genoux.

NPC


Un type tout petit, tout maigre, vêtu uniquement de gris, approcha l'homme qui venait de fairre irruption dans l'église. Son visage avait quelque chose de dérégeant, et selon ses expressions il était possible de situer son âge entre 10 et 100 ans.
Il tendit la main au tueur et lui lança :
"Salut kamarad ! Pour ou contre le gouvernement despotique capitaliste nippon ? Moi et les quize types planqués dans cette église qui te tiennent en joue on est plutôt contre. On est les Brigades du Dernier Matin. On recrute. Tu viens avec nous, et tu t'impliques sérieusement dans la lutte, ou tu disparais à jamais du quartier, et on revoit jamais ta dégaine."
Il sourit.
"Si tu essaies de me toucher tu es un homme mort," précisa-t-il en sortant un flingue de sous sa ceinture et en désignat un des tireurs embusqué, dans une statue.
"Alors ? Qu'est-ce que tu choisis ?"

Le jeune homme sourit. Un sourire fugace, comme une goutte de rosée, mais en même temps sauvage, comme un animal acculé.

-Je ne crois pas être dérangeant. Je ne veux pas prendre position pour le moment. Pas dans vos querelles de gamins médiocres et battus par la neige et le froid. Je ne suis pas comme vous.

-Arrogant, grinça le petit bonhomme.

Pointant son pistolet sur la tempe de Tsushi, il rigola d'un rire gras. Le jeune homme ne releva pas la tête pour autant.

-Tu pues. Tes mains pues la poudre à canon. J'en déduis que tu dois être assez pitoyable pour le chargement d'un pistolet à barillet vieux comme le tien. Et surtout, tu sens la sueur. La sueur froide qui parcourt le dos lorsqu'on se sent acculé, lorsque l'on sent que l'on s'attaque à plus fort que soi.

-Tu ne te prends pas pour rien, dit moi, bonhomme.

-Moi...Je ne suis rien. Vraiment. Mais ce n'est pas le cas de l'autre.

Une main sur le fourreau de ses sabres jumeaux, le jeune homme se leva.

-Et si tu ne veux pas mourir, je crois que tu devrais éviter de t'attaquer à un fauve comme lui.

Avant que le petit homme n'ai pu réagir, le guerrier se tenait derrière lui, un sabre court dans la main, appuyant sur sa carotide.

-Et si tu es assez faible pour te faire tuer par moi de cette manière, je ne pense pas que tes tireurs puissent simplement l'égratigner...A mauvais chef, mauvais soldats.

L'homme esquiessa un sourire amusé.
En une seconde, un salto l'eut expédié au plafond, et il avait logé une balle dans la cuisse de Tsushi. Il aterrit derrière le jeune homme, et deux flingues vinrent s'appuyer sur ses épaules.

"Mauvais choix petit. Tu as mal analysé la situation tu nous rejoins ou tu meurs. Dernière chance."

HS : hu-how, le bleu c'est MA couleur... ^^

HRP: ca veut dire que je ne peux définitivement pas l'utiliser? Si c'est le cas, désolé, c'est une habitude que j'ai prise sur mes autre forum...Je ferais en sorte d'y remédier^^

La balle dans sa cuisse faisait irradier une douleur intense dans la jambe du jeune guerrier. Il se releva néanmoins, sans rien montrer de plus qu'une petite grimace quand il dut bander les muscles de son membre blessé. Les pistolets n'avaient pas bougé de ses épaules.

-On dirait que je t'ai un peu sous-estimé, bonhomme. tu veux que je te rejoigne, toi et ton groupe de bras cassés?

Il sourit, plus pour lui-même que pour ses interlocuteurs.

-Je dois d'abord savoir à qui je m'adresse et pour quelles raisons vous voulez me voir à vos côtés, tu ne crois pas? Je ne pense pas être le seul qui n'est pas encore opté pour tek ou tel groupe dans ce pays gelé...

Le type sourit.

"Tout juste kamarad. Tu es armé. Tu as l'air fort. Ca fait deux excellentes raisons pour que tu nous rejoignes. Comme je te l'ai déjà dit, on est les brigades du dernier matin. Le gouvernement tyranise et oppresse le peuple, nous avons pour but de les libérer. On va attaquer le palais présidentiel. Ca va être un carnage formidable. T'en es ? Sinon t'as deux minutes pour déguerpir, après on t'abat. Alors ? Tu nous suis ?"

HS : ^^ non non, c'est juste ke ça fait bizare que dans un post je parle en bleu et que ça soit toi dans le suivant...

Tsushi se gratta le menton un moment d'un air pensif. Il rengaina son sabre et se dirigea vers la sortie.

-Je n'aime pas vraiment qu'on me force la main. Je suis et resterais autant que possible dans ce monde gelé, un homme libre.

Voyant que les tireurs commençaient à s'exciter un peu sur les murs où ils s'étaient placé, il se tourna en écartant les bras.

-Je n'ai pas peur de vos balles. Tirez, vous verrez. Néanmoins [et non pas nez-en-moins comme nous l'a expliqué mon prof de français...XD désolé pour ce passage douteux] votre plan d'attaquer le palais me plait. Il se trouve que j'ai une petite histoire à régler avec...les gens de là-bas.

Il dégaina son sabre en en faisant chanter la lame sur le métal du fourreau.

L'autre moi est d'accord aussi. On vient jouer avec vous

L'homme partit d'un grand rire.

"J'ai tout de suite su que t'étais un mec bien ! Voilà le plan : on arrive, on tue tout le monde. On est deux cent. Bien organisés, bien armés. On a du sniper, du bretteur, des armes lourdes, des infiltrateurs, tout ce qui faut. Suis nous. On va aller faire un petit tour au QG, tu vas voir. L'attaque c'est dans trois semaines. Hé hé hé hé hé... Faut qu'on passe à l'acte avant que les égouts se vident de leurs pitoyables Forces de Frappe. C'est la guerre aussi entre les rebelles, pour savoir qui va tuer ce fumier de président..."

Le guerrier sourit d'un sourire carnassier.

-Tout ce beau monde pour une bande de bon à rien...A 12 exception près, je suppose que tu vois de qui je parle, on en risque pas grand chose...

A croire que le monde avait plus peur de l'ombre que de ce qui produisait réellement cette ombre...