Bon, c'est pas vraiment une vengeance sur ta pauvre fic où mon magnifique ange blond se fait tuer sous mes yeux, j'ai pas assez de talent pour ça. Je l'ai un peu commencé au pif, et continué de la même manière...
Néammoins j'en suis très fière, alors si quelqu'un trouve quelque chose de mal à y redire, qu'il se taise à jamais où je m'en vais lui botter les fesses
Pareil pour celui qui ose médire sur les tournures de mes phrases
(au fait, Tigrou, amuse toi, toi et ton imagination fertile, avec la première phrase...)
Lu plaqua sensuellement Shinga sur le mur et l'accrocha avec déxtérité et rapidité aux chaînes incassables qu'il avait spécialement conçues pour lui.
Après avoir aiguisé son couteau une dernière fois, il l'avait admiré, admiré ce métal froid, glacial, qui promettait la mort. Suivit des yeux et des doigts le fil de coupe, reflété l'éclat de l'arme sur le miroir qui lui fesait façe. Il s'observa un instant, croisa son regard, le replaqua sans humeur sur le couteau d'argent.
Il était temps de le lui planter dans le dos.
Il était devenu son ami. Oh, bien sur, au début, ça avait pris un peu de temps, il y avait eu des dérapages, mais son jeu de théatre n'avait jamais admis aucune réplique. C'est maintenant que le trahir lui ferait le plus de mal.
Shin se débattit pourtant tant et si bien qu'il réussit à arracher un sourire au blond.
Ca
Ne
Servait
A rien
Il l'avait humilié, il l'avait blessé, et kiba n'étit plus là pour lui faire admettre en face que ce n'était que des enfantillages, il n'était plus là pour l'empécher de commettre des erreurs.
Tant pis pour lui, tant pis pour la bonne conscience qu'il n'avait plus, tant pis pour Shinga.
Il s'assit sur une pierre à coté du tueur à gages décidemment trop remuant. Sans lui jeter un regard il commença nonchallement à jouer avec le couteau, tout en exposant d'une voix tranquille et dénuée d'animosité l'emploi du temps à venir.
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Bon, plusieurs choix s'offrent à nous. Soit tu t'excuses platement et je te relaches sous serment, mais je t'avoue que ça m'ennuierai beaucoup, soit tu continues ta pitoyable tentative d'évasion et je te fais payer le prix de tout ce que tu m'as fait endurer et fait endurer à Kiba u centuple, en bon noblieau psycopathe et borné que je suis. Il leva les yeux et sourit en voyant les pitoyables tentatives du Tigre pour placer un mot malgré le baillon qui le rendait, somme toute, fou de rage.
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Je constate donc avec plaisir que tu as choisi la seconde option, sourit-il en dévoilant deux rangées de dents d'une éclatante blancheur.Il se leva doucement et se planta sous le nez de Shing dont les yeux semblaient vouloir exploser de haine. Il repassa une nouvelle fois son long doigt blanc et fin sur le fil de coupe et une légère perle de sang noirâtre finit par apparaître au bout de son doigt.
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Oups, je me suis coupé. Quel dommage. Mais quel joie de savoir que je ne serais bientôt plus le seul... Lu sembla hésiter un instant. Il avait l'air de prendre une décision difficile qui semblait le déchirer de l'intérieur. Un éclair de regret finit par traverser les yeux du jeune homme blond, qui soupira.
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Bon, en fait, j'ai pas la force de te faire ça. Le Tigre haussa un sourcil dans sa rage. Etait-il possible que par le plus grand des hasard ce petit connard de noblieau possède un embryon de coeur ?
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Oui, donc, tu m'excuseras, mais ces derniers temps je suis un peu claqué, donc je vais te laisser mourir tout seul comme un grand, tu devrais arriver à le faire, non ? jugea-t-il d'un air condescendant.
Tout de même, quelle tristesse, quel décadence de mourir seul, pour le pauvre Shinga Takusachu... Mais t'inquiètes j'te pairais un pot et on s'fra un poker un poker avec Satan. Jusque là amuse-toi bien. Il partit et ferma le container à clé perdu dans le trou du monde sans une once de remords. On se demande même s'il n'aurait pas chantonné de sa belle voix suave sur le chemin du retour.
Car oui, franchement, qui voudrait sauver Shinga Takusachu ?